Histoire de l’opposition politique en Algérie تاريخ المعارضة السياسية في الجزائر Repères Repères L’opposition politique est un élément essentiel de toute démocratie, …
2019
Le 22 février 2019 en Algérie a marqué le début d’un mouvement de protestation populaire connu sous le nom de “Hirak”. Ce mouvement a été déclenché par l’annonce de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat présidentiel malgré son état de santé précaire et son absence de la scène politique depuis longtemps.
Le mouvement a été largement pacifique et a vu des manifestations massives dans les rues de nombreuses villes algériennes, avec des gens de tous âges et de toutes classes sociales demandant le départ du président et un changement démocratique plus large. Le mouvement a été alimenté par les réseaux sociaux, les jeunes Algériens étant particulièrement actifs sur les plateformes en ligne.
La pression populaire a finalement forcé Bouteflika à démissionner en avril 2019, mettant fin à ses 20 ans de règne. Cependant, le mouvement n’a pas cessé pour autant, les manifestants demandant des réformes politiques plus larges et la fin de la corruption. Des élections ont finalement été organisées en décembre 2019, mais ont été largement boycottées par les manifestants, qui ont continué à manifester régulièrement pour exiger des changements politiques significatifs.
Le mouvement Hirak est considéré comme un tournant majeur dans l’histoire de l’Algérie, marquant le pouvoir de la société civile dans un pays où le pouvoir politique a souvent été concentré dans les mains d’une élite politique restreinte.
Le Printemps noir est le nom donné à une série d’événements qui ont eu lieu en Kabylie, en Algérie, en 2001. Tout a commencé le 18 avril 2001, lorsque Massinissa Guermah, un jeune lycéen, est mort lors d’une manifestation dans la ville de Beni Douala. Cette mort a provoqué une vague de protestations dans la région, qui a rapidement dégénéré en affrontements violents entre les manifestants et les forces de sécurité algériennes.
Les manifestations ont continué pendant plusieurs mois, et ont été marquées par des grèves générales, des sit-ins et des marches. Les manifestants ont réclamé des réformes politiques, une meilleure gouvernance et la reconnaissance de l’identité kabyle. Ils ont également demandé la fin de la répression policière et la libération des prisonniers politiques.
Malheureusement, la répression violente des manifestations a entraîné de nombreux morts et blessés. Les autorités algériennes ont également arrêté et emprisonné plusieurs manifestants et militants politiques.
Le Printemps noir a été un moment décisif dans l’histoire de la Kabylie et a marqué un tournant dans les relations entre les autorités algériennes et la population kabyle. Les revendications des manifestants ont finalement conduit à la reconnaissance officielle de la langue et de la culture kabyles en Algérie, ainsi qu’à des réformes politiques limitées. Cependant, de nombreuses revendications des manifestants restent non satisfaites à ce jour.
En 1994, Liamine Zeroual est arrivé au pouvoir en Algérie à la suite d’un coup d’État militaire. Il a cherché à rétablir la stabilité dans le pays, qui était plongé dans une guerre civile opposant les forces gouvernementales aux groupes islamistes armés. Zeroual a organisé des élections législatives et présidentielles en 1997, qui ont été remportées par le Front de libération nationale (FLN), le parti au pouvoir depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Cependant, Zeroual a été confronté à des problèmes internes au sein de son propre parti, le Rassemblement National Démocratique (RND), qui a connu des divisions et des tensions croissantes. En outre, il a été critiqué par l’opposition et la société civile pour des fraudes électorales et des violations des droits de l’homme.
Le 29 septembre 1998, le général Khaled Nezzar, un ancien ministre de la Défense et une figure influente de l’establishment militaire algérien, a prononcé un discours public dans lequel il a critiqué sévèrement la politique de Liamine Zeroual et a appelé à des réformes politiques et économiques plus rapides.
Le lendemain, le 30 septembre 1998, Liamine Zeroual a annoncé sa démission de la présidence de l’Algérie, invoquant des raisons personnelles. Cette annonce a pris tout le monde par surprise, y compris ses proches collaborateurs et les membres de son parti. Sa démission a été immédiatement acceptée par l’Assemblée nationale algérienne.
Bien que Zeroual ait déclaré que sa démission était motivée par des raisons personnelles, certains ont suggéré que des pressions internes et externes ont également joué un rôle. Certains analystes ont souligné que Zeroual avait été en désaccord avec les cercles militaires influents en Algérie, tandis que d’autres ont fait valoir que la communauté internationale avait exercé des pressions pour le pousser à quitter ses fonctions.
La démission de Liamine Zeroual a ouvert la voie à des élections présidentielles anticipées en avril 1999, qui ont été remportées par Abdelaziz Bouteflika. Cependant, la crise politique et sociale en Algérie a persisté, et de nombreux Algériens continuent de réclamer des réformes démocratiques et une amélioration de leur situation économique et sociale.
L’État de Rostémides était une fédération de tribus amazighes qui reconnaissaient un membre élu de la famille Rostémide comme leur Imām
Liamine Zéroual (en arabe : اليمين زروال, en berbère : ⵍⵉⴰⵎⵉⵏ ⵣⴰⵔⵡⴰⵍ), né le à Batna, en Algérie, est un militaire et un homme d’État algérien. Il dirige l’Algérie en tant que président du Haut Comité d’État puis comme président de la République algérienne démocratique et populaire entre 1994 et 1999. Élevé au rang de général en 1988, il est promu commandant des Forces terrestres de son pays en 1989 et devient ministre de la Défense en 1993 dans le Haut Comité d’État. Il conserve ce poste jusqu’en 1994. Nommé président de l’État en période de crise, il remporte l’élection présidentielle de 1995 avec 61,3 % des voix. Il ne se représente pas en 1999.
Dès le mandat du président Zéroual, les prémices d’un règlement politique de la crise se font jour, mais aucun accord n’est trouvé. L’AIS (branche armée du FIS) observe néanmoins une trêve durant sa présidence : le président Zéroual promulgue la loi Erahma (la Clémence) pour les terroristes repentis.
La démission de Zéroual, en 1999, débouche sur l’élection présidentielle d’avril 1999L 153. L’ancien ministre des Affaires étrangères Abdelaziz Bouteflika se présente comme candidat « indépendant », mais il est soutenu par l’armée117 et tous ses adversaires se retirent la veille du premier tour
Le 11 janvier 1992, Chadli Bendjedid, le président de l’Algérie à l’époque, a démissionné de son poste. Sa démission est survenue après une série de protestations et de troubles en Algérie, qui ont débuté après l’annulation des élections législatives de 1991. Certains considèrent la démission de Chadli comme un coup d’État, tandis que d’autres soutiennent qu’il s’agissait d’une décision personnelle prise par le président en réponse aux pressions populaires et politiques. Quoi qu’il en soit, la démission de Chadli a marqué le début d’une période de transition difficile pour l’Algérie, qui a été marquée par des conflits politiques et des violences.
En octobre 1988, l’Algérie a été le théâtre de violentes manifestations et émeutes qui ont marqué le début d’une période de changements politiques majeurs dans le pays.
Le 5 octobre 1988, des milliers de jeunes Algériens sont descendus dans les rues d’Alger pour protester contre le chômage, la corruption et les conditions économiques difficiles. Les manifestations ont rapidement dégénéré en émeutes, avec des pillages, des incendies criminels et des affrontements avec la police.
Le gouvernement algérien a déployé l’armée et la police pour réprimer les manifestations, mais la violence s’est propagée à travers le pays, avec des manifestations et des émeutes dans plusieurs villes algériennes.
Le 10 octobre, le président Chadli Bendjedid a annoncé une série de réformes politiques visant à répondre aux revendications des manifestants. Il a notamment levé l’état d’urgence, autorisé la création de partis politiques autres que le Front de libération nationale (FLN) au pouvoir, et annoncé des élections libres.
Ces réformes ont marqué un tournant dans l’histoire politique de l’Algérie, qui a vu l’émergence d’un système multipartite et la fin de la domination du FLN. Des élections ont été organisées en 1990, mais ont été annulées après la victoire écrasante du Front islamique du salut (FIS), un parti islamiste radical.
La crise politique qui a suivi a conduit à une décennie de violence et de conflit en Algérie, connue sous le nom de la “décennie noire”.
L’indépendance de l’Algérie est survenue le 5 juillet 1962, après plus de sept années de guerre d’indépendance contre la France. Le Front de libération nationale (FLN) a mené une lutte armée contre l’armée française et les colons européens en Algérie depuis le 1er novembre 1954.
Le conflit a été marqué par des combats brutaux et des violences des deux côtés, avec des actes de terrorisme, des massacres, des tortures et des exécutions sommaires. Des milliers de personnes ont été tuées dans le conflit, principalement des civils algériens, mais aussi des soldats français et des colons européens.
Le 18 mars 1962, les accords d’Evian ont été signés entre les représentants du FLN et du gouvernement français, établissant un cessez-le-feu et prévoyant l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour l’Algérie. Le référendum, tenu le 1er juillet 1962, a abouti à une écrasante majorité en faveur de l’indépendance.
Le 3 juillet 1962, le général de Gaulle, président français, a prononcé un discours à Alger annonçant la fin de la guerre et la reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie. Deux jours plus tard, l’Algérie est devenue officiellement indépendante, avec Ahmed Ben Bella, un leader du FLN, comme premier président.
L’indépendance de l’Algérie a marqué la fin de la présence coloniale française en Afrique du Nord, mais a également entraîné des bouleversements politiques et sociaux majeurs pour l’Algérie. Le pays a dû faire face à de nombreux défis pour se reconstruire et se développer en tant que nation indépendante, notamment la construction d’une économie stable et la consolidation de son gouvernement et de ses institutions.
La crise de l’été 1962 en Algérie fait référence à une période de violence et d’instabilité qui a suivi l’indépendance de l’Algérie en juillet 1962, après la signature de l’Accord d’Evian.
La crise a été marquée par des affrontements entre différentes factions du mouvement indépendantiste algérien, y compris le Front de libération nationale (FLN) et l’Armée de libération nationale (ALN). Les différents groupes se disputaient le pouvoir et le contrôle du territoire algérien, et ont mené des attaques et des assassinats les uns contre les autres.
Les pieds-noirs, les Français d’Algérie, étaient également visés dans cette période. Ils ont été victimes de représailles de la part de certains groupes indépendantistes, qui considéraient les pieds-noirs comme des symboles de la colonisation française et de l’oppression des Algériens.
En outre, les forces françaises ont également joué un rôle dans cette crise, cherchant à maintenir leur influence en Algérie et à protéger les intérêts des pieds-noirs. Les troupes françaises ont mené des opérations militaires contre certains groupes indépendantistes, exacerbant la violence et l’instabilité dans le pays.
La crise de l’été 1962 a finalement pris fin avec l’arrivée au pouvoir du Front de libération nationale (FLN), qui a établi un gouvernement provisoire en septembre 1962. Le FLN a travaillé à la consolidation de son pouvoir et à la reconstruction du pays, mais la violence et l’instabilité ont continué à affecter l’Algérie pendant de nombreuses années. La période de la crise de l’été 1962 reste un moment marquant de l’histoire de l’Algérie post-coloniale, qui a vu la naissance d’un nouvel État indépendant et le début d’un processus de construction nationale complexe.
L’Accord d’Evian est un accord de paix historique signé le 18 mars 1962 entre la France et le Front de libération nationale (FLN), mettant fin à la guerre d’indépendance algérienne qui avait duré plus de sept ans. Cet accord a également abouti à la proclamation de l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962.
L’Accord d’Evian a été négocié pendant plusieurs mois en Suisse, sous la médiation de la communauté internationale. Les négociations ont été difficiles et complexes, car elles ont porté sur des questions sensibles telles que la reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie, la répartition des richesses et des terres, le rapatriement des pieds-noirs (les Français d’origine européenne) et la question de l’autodétermination de la population sahraouie dans le Sahara occidental.
L’Accord d’Evian a finalement prévu la fin de la domination française en Algérie et l’indépendance de l’Algérie. Il a également établi des dispositions pour la répartition des richesses et des terres, ainsi que pour le rapatriement des pieds-noirs. Cependant, la question de l’autodétermination de la population sahraouie dans le Sahara occidental n’a pas été résolue par l’accord.
L’Accord d’Evian a été signé par le gouvernement français, le FLN et l’Algérie française (une organisation représentant les pieds-noirs et les partisans de l’Algérie française). L’accord a été soumis à un référendum en Algérie, qui a été approuvé par une écrasante majorité de la population algérienne.
L’Accord d’Evian a mis fin à une longue période de conflit et de violence en Algérie et a jeté les bases pour la création d’un État algérien indépendant. Cependant, l’héritage de la guerre d’indépendance algérienne et de la colonisation française continue d’influencer la société et la politique en Algérie et en France aujourd’hui.
Le Congrès de la Soummam est un événement historique qui a eu lieu en Algérie en août 1956, pendant la guerre d’indépendance algérienne contre la France. Il a été organisé par le Front de libération nationale (FLN), qui était alors le principal mouvement de libération algérien.
Le Congrès de la Soummam a été organisé dans la région montagneuse de la Soummam, dans la Kabylie orientale. Il a réuni des dirigeants du FLN et des représentants de divers groupes de combattants algériens pour discuter de la stratégie de la guerre d’indépendance et pour établir une direction unifiée pour le mouvement de libération.
Le Congrès de la Soummam a abouti à la création d’un Comité de coordination et d’exécution, dirigé par le célèbre leader de la guerre d’indépendance algérienne, Abane Ramdane. Ce comité a établi une stratégie de guerre basée sur la guérilla et l’insurrection, avec des objectifs politiques clairs pour l’indépendance algérienne. Il a également établi des règles de discipline pour les combattants et a organisé la mise en place d’un système de communication et de coordination efficace.
Le Congrès de la Soummam a également établi des principes fondamentaux pour l’organisation et la stratégie du mouvement de libération algérien. L’un de ces principes est le principe de la primauté de l’intérieur sur l’extérieur et du politique sur le militaire.
Le principe de la primauté de l’intérieur sur l’extérieur signifie que la direction du mouvement de libération devait être établie à l’intérieur de l’Algérie plutôt qu’à l’étranger. Cela a été considéré comme essentiel pour assurer l’unité et la cohérence du mouvement, ainsi que pour éviter les influences étrangères et les divisions internes.
Le principe de la primauté du politique sur le militaire a également été établi pour garantir que la lutte pour l’indépendance de l’Algérie soit menée avec des objectifs politiques clairs et une vision à long terme pour l’avenir de l’Algérie en tant qu’État indépendant et souverain.
Ces principes ont contribué à renforcer l’organisation et la direction du mouvement de libération algérien, ainsi qu’à établir une stratégie de lutte efficace qui a finalement conduit à l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Le Congrès de la Soummam est considéré comme un tournant dans la guerre d’indépendance algérienne. Il a permis de renforcer la direction et l’organisation du mouvement de libération, ainsi que la coordination entre les différents groupes de combattants. Il a également établi des objectifs politiques clairs pour l’indépendance de l’Algérie et a jeté les bases pour la création d’un État algérien indépendant en 1962.
Le 1er novembre 1954, le Front de Libération Nationale (FLN) a lancé une série d’attaques coordonnées contre les forces coloniales françaises en Algérie. Ce jour est considéré comme le début de la guerre d’indépendance algérienne, qui a duré huit ans et a pris fin en 1962 avec l’indépendance de l’Algérie.
Le FLN, qui avait été fondé en 1954, avait pour objectif de mettre fin à la domination coloniale française en Algérie et de créer un État indépendant. Les attaques du 1er novembre ont été menées par des groupes de combattants du FLN dans plusieurs régions d’Algérie, visant principalement des cibles militaires et des installations de communication.
La réaction de l’armée française a été brutale, avec des représailles sanglantes contre les combattants du FLN et les civils soupçonnés de les soutenir. La guerre d’indépendance algérienne a été marquée par de nombreux actes de violence, de torture et de répression, ainsi que par des luttes politiques internes entre les différents mouvements de libération.
Le conflit a finalement pris fin avec la signature des accords d’Evian en 1962, qui ont reconnu l’indépendance de l’Algérie et ont mis fin à 132 ans de domination coloniale française. Le 1er novembre est depuis devenu un jour férié national en Algérie, célébré comme la fête de la Révolution.
Le mouvement national en Algérie a émergé au début du 20ème siècle, en réponse à la colonisation française de l’Algérie. Les Algériens ont cherché à défendre leur culture, leur langue et leur identité contre les politiques d’assimilation forcée mises en place par les autorités coloniales.
Le mouvement national a connu plusieurs phases au fil des ans. Au début du 20ème siècle, les Algériens ont commencé à former des associations culturelles et politiques, telles que l’Association des Oulémas Musulmans Algériens en 1931, pour promouvoir leur culture et leur identité.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Algériens ont combattu aux côtés des forces françaises contre l’Allemagne nazie, mais cette expérience a également stimulé la conscience nationale et la demande d’indépendance.
Dans les années 1950, le Front de Libération Nationale (FLN) a été fondé pour mener une lutte armée contre la domination coloniale française. Cette période a été marquée par des actes de violence, de répression et de torture de part et d’autre.
En 1962, les accords d’Evian ont été signés, reconnaissant l’indépendance de l’Algérie et mettant fin à la domination coloniale française. Cependant, les séquelles de la guerre d’indépendance ont laissé des cicatrices profondes sur la société algérienne, et le pays a dû faire face à de nombreux défis dans les décennies qui ont suivi.
Le mouvement national en Algérie a eu un impact durable sur la société et la politique algériennes. La lutte pour l’indépendance a suscité une fierté nationale et une solidarité parmi les Algériens, mais elle a également laissé des tensions et des divisions persistantes qui ont influencé l’histoire de l’Algérie jusqu’à nos jours.
Le Royaume arabe de Napoléon est une notion qui n’a jamais existé en Algérie. Il est vrai que Napoléon Bonaparte a projeté d’établir un empire en Orient, comprenant notamment l’Algérie, mais ce projet n’a jamais été concrétisé.
En 1803, Napoléon avait envoyé une expédition en Égypte et en Syrie, avec l’objectif de couper les routes commerciales britanniques vers l’Inde. Cependant, cette expédition a été un échec et a abouti à la défaite de Napoléon en Égypte.
Par la suite, Napoléon a envisagé de créer un royaume arabe dans la région, avec lui-même à sa tête. Mais ce projet n’a jamais été mis en place, en grande partie en raison de la résistance farouche des populations locales.
En Algérie, la colonisation française a commencé à partir de 1830, sous le prétexte de protéger les intérêts économiques français et de lutter contre la piraterie dans la région. Ce fut le début d’une longue période de domination coloniale française en Algérie, qui a duré jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Présence Turk
La régence d’Alger, est une appellation historique de l’Algérie actuelle, alors État d’Afrique du Nord, intégré à l’Empire ottoman tout en étant autonome, dont l’existence, de 1516 à 1830, a précédé la colonisation de l’Algérie par la France. Située entre la régence de Tunis, à partir de 1574, à l’Est et l’Empire chérifien, à partir de 1553, à l’ouest (et les possessions espagnoles et portugaises d’Afrique du Nord), la Régence s’étendait à l’origine dans des limites allant de La Calle à l’Est aux Trara à l’ouest et d’Alger à Biskra, et s’est ensuite déployée jusqu’aux actuelles frontières orientale et occidentale de l’Algérie.
La régence, gouvernée successivement par des sultans puis des beylerbeys, des pachas, des aghas et des deys, était formée par plusieurs beyliks qui se trouvaient sous l’autorité des beys : Constantine à l’est, Médéa dans le Titteri et Mazouna, puis Mascara et Oran à l’ouest. Chaque beylik était divisé en outan (cantons) avec à leur tête des caïds relevant directement du bey. Pour administrer l’intérieur du pays, l’administration s’appuyait sur les tribus dites « makhzen ». Ces tribus étaient chargées d’assurer l’ordre et de lever l’impôt sur les régions tributaires du pays. C’est par ce système que, durant trois siècles, l’État d’Alger a étendu son autorité sur le Nord de l’Algérie actuelle. Cependant, la société est divisée en tribus et dominée par des confréries maraboutiques ou des djouads locaux ; plusieurs régions du pays ne reconnaissent ainsi que de manière lâche l’autorité d’Alger. Tout au long de son histoire se constituent ou perdurent de nombreuses révoltes, confédérations, fiefs tribaux ou sultanats aux marges de la régence.
Présence Turk
Le royaume des At Abbas est un royaume qui a existé en Algérie entre 1515 et 1577. Il a été fondé par la tribu berbère des At Abbas, qui a réussi à unifier plusieurs tribus et à établir un État indépendant dans la région.
Le fondateur du royaume des At Abbas est Abdelaziz ben Ahmed, connu sous le nom de Bounaama. Il a réussi à unifier plusieurs tribus berbères, en particulier les Zianides, les Houara, les Meknassas et les Maghraouas, et a établi sa capitale à Tlemcen, dans l’ouest de l’Algérie.
Sous le règne de Bounaama et de ses successeurs, le royaume des At Abbas a connu une période de prospérité économique et de rayonnement culturel. Le commerce, l’agriculture et l’artisanat ont prospéré, tandis que la poésie, la musique et la calligraphie ont connu un grand essor.
Cependant, le royaume des At Abbas a finalement été vaincu par les Ottomans en 1577, et l’Algérie est devenue une province ottomane. Malgré cela, le royaume des At Abbas est considéré comme une étape importante dans l’histoire de l’Algérie, marquée par la résistance des tribus berbères contre les envahisseurs étrangers et la naissance d’un État indépendant en Afrique du Nord.
Le royaume de Koukou est un royaume amazigh de l’époque moderne qui régna sur une grande partie de la Kabylie, fondé par Sidi Ahmed ou el Kadhi vers . Koukou, un village accroché à flanc de montagne, sur un promontoire dans la tribu des At-Yahia, près d’Aïn-el-Hammam, accueille son camp retranché qui deviendra, quelques années plus tard, la capitale de son royaume.
Descendant d’un célèbre juriste originaire d’At-Ghobri, dans la région d’Azazga, les At-Lqadi s’établissent dans la vallée du Sébaou dès la fin du XIVe siècle. Tout en faisant fructifier leur fortune dans la plaine, ils étendent peu à peu leur influence sur les tribus de montagne. Leur pouvoir politique ne commence, cependant, à s’imposer qu’au début du XVIe siècle, lorsque Si Ahmed At-Lqadi, ancien Cadi à la cour des Hafsides de Bougie, est nommé « gouverneur » de la province qui s’étend de Jijel jusqu’à l’oued Sébaou, dans la région de Tizi-Ouzou. Lorsque les Espagnoles s’emparent de Bougie en 1510, la famille régnante des Hafsides est en déroute. Si Ahmed At-Lqadi organise alors la résistance, et réussit à stopper l’offensive ennemie. Son autorité ainsi légitimée par le sabre, il devient, en 1514, le premier souverain de Koukou.
Cette dynastie règnera durant plus de deux siècles sur un vaste territoire, qui s’étend de Jijel, à l’est, jusqu’aux portes d’Alger. A l’arrivée des frères Barberousse, Aroudj et Khair-Eddine, à Alger en 1512, Ahmed At-Lqadi était déjà un personnage de légende dont l’aura embrassait une grande partie du territoire kabyle. D’abord allié des Turcs contre les Espagnoles, le souverain kabyle devient très vite l’homme à abattre des représentants de la Sublime Porte qui peinent à lui imposer leur tutelle. En 1520, il repousse les détachements des milices de Khaïr-Eddine qui multipliaient les incursions dans la vallée du Sébaou, contraint le chef turc à fuir pour se réfugier à Djerba en Tunisie.
Sa capitale est Koukou, qui s’établit sur un promontoire, avec environ 15 000 habitants. À son apogée, le royaume de Koukou entretient même des rapports cordiaux avec l’Espagne et intrigue lors de l’Expédition d’Alger de 1541.
Le royaume de Koukou fourni également des mercenaires dont les services sont recherchés à Alger, mais également à l’étranger, à Tunis ou par les Saadiens au Maroc comme lors de la Bataille des Trois Rois (1578).
L’histoire du royaume de Koukou s’inscrit dans le mouvement de dissidence politique de certaines régions d’Algérie (royaume des Aït Abbas en Kabylie, Sultanat de Touggourt et diverses confédérations du Sahara et des Hauts Plateaux) durant la période de la régence d’Alger, et vis-à-vis de cette dernière.
L’affaiblissement du contrôle des Aït el Kadhi sur les tribus locales, dont la confédération des Zouaouas.
Durant son règne, Si Ahmed Atounsi Boukhetouche repousse les incursions des janissaires et réussit à sauvegarder l’indépendance de son royaume. À défaut de soumettre la Kabylie, les Turcs se contentent de la contenir.
A la mort de Si Ahmed Atounsi Boukhetouche, en 1696, la famille est déchirée par une sanglante guerre de succession. Fragilisée par les divisions, la Kabylie devient une proie accessible aux visées turques.
A partir de 1720, Ali Khodja organise le Makhzen des Amraoua, dans la vallée du Sébaou, avant de partir à l’assaut des dernières poches de résistance.
En 1730, la dynastie de Koukou est vaincue ; les Turcs commencent à installer des postes avancés dans les plaines de Grande Kabylie.
Les Zianides étaient une dynastie berbère qui a régné sur la région de Tlemcen dans le nord-ouest de l’Algérie du XIIIe au XVIe siècle. La dynastie a été fondée par Abu Tachfine, qui s’est proclamé sultan en 1236 après avoir chassé les Almohades de Tlemcen.
Sous les Zianides, Tlemcen est devenue un centre culturel et commercial important, attirant des savants et des artistes de tout le Maghreb et de l’Andalousie. La ville est également devenue célèbre pour son architecture, notamment la Grande Mosquée et la mosquée Sidi Boumediene, ainsi que pour ses écoles et universités renommées.
Les Zianides ont également développé des relations diplomatiques avec d’autres puissances de la région, notamment les Mérinides du Maroc et les Hafsides de Tunisie. Cependant, la dynastie a finalement été renversée par les Espagnols en 1554, mettant fin à près de trois siècles de règne à Tlemcen.
Les Hafsides étaient une dynastie berbère qui a régné sur le Maghreb central et oriental, y compris la Tunisie, l’est de l’Algérie et l’ouest de la Libye, du XIIIe au XVIe siècle. La dynastie a été fondée par Abu Zakariya Yahya, qui a établi sa capitale à Tunis en 1229 après avoir renversé les Almohades.
Sous les Hafsides, la Tunisie est devenue une puissance commerciale et culturelle majeure dans le monde musulman, avec des liens étroits avec l’Égypte, la Syrie et l’Andalousie. La dynastie a également encouragé l’art et la littérature, produisant des poètes et des érudits renommés tels qu’Ibn Khaldoun.
Cependant, les Hafsides ont également connu des périodes de conflit interne et de guerre avec d’autres puissances de la région, notamment les Mérinides du Maroc et les Zianides de Tlemcen. La dynastie a finalement été renversée par les Ottomans en 1574, mettant fin à plus de trois siècles de règne des Hafsides.
Les Almohades étaient une dynastie musulmane qui a régné sur une grande partie de l’Afrique du Nord et de l’Andalousie (Espagne actuelle) de la fin du 12ème siècle jusqu’au milieu du 13ème siècle. Le fondateur de la dynastie était Ibn Tumart, un théologien et juriste berbère qui prêchait une vision rigoriste de l’islam.
Les Almohades ont émergé comme un mouvement religieux et politique qui prônait le retour à un islam plus orthodoxe. Ils ont gagné rapidement en popularité dans les régions berbères de l’Afrique du Nord, où la population était insatisfaite de la corruption et du relâchement moral de l’élite dirigeante.
En 1147, les Almohades ont réussi à conquérir Marrakech et à établir leur capitale au Maroc. Ils ont ensuite étendu leur influence à travers l’Afrique du Nord, en conquérant l’Algérie, la Tunisie, la Libye et une partie de l’Espagne.
Sous le règne des Almohades, la culture islamique et les arts ont connu un grand essor. Ils ont construit de nombreux monuments et mosquées, dont la mosquée Koutoubia à Marrakech, considérée comme l’une des plus belles du monde musulman. Ils ont également encouragé la philosophie et la science, et ont produit de nombreux érudits et penseurs, tels que le philosophe Ibn Rushd (Averroès).
Cependant, les Almohades ont également connu des conflits internes et des luttes de pouvoir, ainsi que des guerres avec les royaumes chrétiens du nord de l’Espagne. Leur déclin a commencé au milieu du 13ème siècle, et en 1269, leur empire a été définitivement écrasé par les Mérinides, une autre dynastie berbère qui a émergé au Maroc.
Les Almoravides étaient une dynastie berbère musulmane qui a régné sur une grande partie de l’Afrique du Nord et de l’Espagne du 11ème au 12ème siècle. Leur fondateur, Ibn Yasin, était un théologien et un enseignant qui prêchait une vision rigoriste de l’islam.
Les Almoravides ont émergé en réponse à la propagation de l’hérésie et du relâchement moral dans le monde musulman d’Afrique du Nord et d’Espagne. Ils ont lancé une campagne de réforme religieuse, appelée al-mourabitoun (les murabituns), qui signifie “ceux qui se tiennent debout pour la prière”.
Les Almoravides ont conquis un grand empire qui s’étendait de l’Afrique de l’Ouest à l’Espagne musulmane, en passant par le Maroc et l’Algérie. Ils ont encouragé la construction de mosquées, de palais et de forteresses, ainsi que le développement de la culture et des arts islamiques.
Sous le règne des Almoravides, l’empire a connu une période de stabilité et de prospérité économique. Cependant, ils ont également connu des conflits internes et des luttes de pouvoir, ainsi que des guerres avec les royaumes chrétiens du nord de l’Espagne.
Leur déclin a commencé au milieu du 12ème siècle, lorsque les Almohades, une autre dynastie berbère qui prônait également un retour à un islam plus orthodoxe, ont émergé au Maroc et ont finalement renversé les Almoravides en 1147.
Le Royaume Dziride était un État islamique qui a existé en Afrique du Nord entre le Xe et le XIIe siècle. La dynastie Dziride, qui a régné sur ce royaume, était d’origine berbère et a été fondée par un chef militaire nommé Bologhine ibn Ziri.
Le Royaume Dziride avait sa capitale à Achir, une ville située dans l’actuelle Algérie. Il a prospéré grâce au commerce caravanier transsaharien, qui a permis de développer une économie florissante. Les Dzirides ont également favorisé les sciences et les arts, ainsi que l’islam, qui était la religion officielle de l’État.
Au cours de leur règne, les Dzirides ont étendu leur influence dans la région en conquérant des territoires voisins, notamment le royaume de Tahert. Ils ont également été impliqués dans des conflits avec d’autres États islamiques, tels que les Fatimides et les Hammadides.
La dynastie Dziride a connu son apogée sous le règne de Badis ibn Mansur, qui a régné de 1062 à 1094. Sous son règne, le royaume a atteint son plus grand territoire et a connu une période de paix et de prospérité. Cependant, après sa mort, le royaume a connu une période de déclin et a été conquis par les Almoravides en 1152.
Malgré leur disparition il y a plus de huit siècles, les Dzirides ont laissé une empreinte durable dans l’histoire de l’Afrique du Nord en tant que rois berbères qui ont construit un État puissant et prospère.
Le Royaume Dziride (en tamazight Izirien ; en arabe الزيريون ) régna en Afrique du Nord, centrale (Actuelle Algérie), entre 972 et 1148. La Dynastie Dziri se rattache à Ziri ibn Menad, chef militaire ayant rallié le Royame Fatimide, et qui donne son nom à la dynastie. Ils se transmettant le pouvoir par voie héréditaire par différentes branches : Dzirides, Hammadites, Badicides et une branche régna à Grenade,
Dynastie Dziride
Le Royaume Fatimide est un royaume chiite ismaelienne qui a donné son nom en hommage Fatima, la fille du prophète Mahomet et épouse d’Ali ibn Abi Talib. La dynastie a été fondée en 909 par les imazighens de la Tribu des Koutama qui fait partie de la Kabylie, Djijel actuelle. Ubayd Allah al-Mahdi, qui prétend être de lignée alide ismaélide a été mis à la tête du Royaume en suivant le principe de mettre un étranger de préférence d’une lignée noble (chourafa) pour éviter les divisions entre les tribus sur le pouvoir. À l’origine du mouvement fatimide on trouve le dâ`i ismaélien Abu Abd Allah ach-Chi’i, un yéménite. Entre la fin du ixe siècle et le début du xe siècle, il prêche au profit du chiisme depuis Ikjan (ville dans la petite Kabylie Djijel actuelle) , où il trouve un écho favorable, parvenant à se rallier de nombreux partisans chez les tribus Amazighes. C’est à partir de cette région, qu’ une révolte contre les Aghlabides de Kairouan fut lancé.
En 909, une grande partie de l’Afrique du Nord est contrôlé par l’Etat Fatimide, de l’extrémité est du Maroc à la Libye actuels,. Un Royaume suffisamment puissant pour contester l’autorité du calife de Bagdad. À partir de l’année 911, les Koutamas sous la bannière Fatimides lancent une vaste campagne militaire en Afrique du Nord. Ils progressent rapidement et capturent la ville de Tahert. Une nouvelle ville Mahdiyya fut construite pour en faire une nouvelle capitale sur une presqu’île du Sahel tunisien. Ubayd Allah al-Mahdi s’y proclame calife en 916 ce qui devait d’ailleurs encourager l’émir de Cordoue à faire de même en 929, établissant un califat omeyyade en Espagne.
En 969, l’Égypte est conquise grâce au général Jawhar al-Siqilli, sur ordre du calife al-Mu‘izz. Ils fondent, près de cette ville, une nouvelle capitale qu’ils nomment al-Qâhira (Le Caire), ce qui signifie « la Victorieuse ».
910 – Les Fatimides en Afrique du Nord.
Ubaid-Allah et Mehdi, proclamé calife, tentent de convertir les Amazighs au chiisme.
Les Fatimides étaient une dynastie chiite qui a gouverné l’Afrique du Nord et l’Egypte du Xe au XIIe siècle. En 910, ‘Ubaid-Allah et Mehdi, proclamé calife, ont commencé une campagne pour convertir les Amazighs au chiisme.
909 – Fin de la dynastie Aghlabide et chute de l’État Rustumide. Les Ibadites de Tiaret cherchent refuge à Sédrata. Imamat Ibadite de Djebel Neffusa.
La dynastie Aghlabide était une dynastie musulmane sunnite qui a gouverné l’Afrique du Nord de 800 à 909. En 909, la dynastie Aghlabide s’est effondrée, mettant fin à l’État Rustumide, un État berbère qui a duré près de quatre siècles. Les Ibadites de Tiaret ont cherché refuge à Sédrata, tandis que l’Imamat Ibadite de Djebel Neffusa a été créé.
903 – Fondation de la ville d’Oran.
Oran est une ville portuaire située à l’ouest de l’Algérie, fondée en 903. Elle était autrefois une importante ville de commerce avec l’Espagne.
886 – Victoire des Aghlabides sur les Amazighs Nefusa de Libye, principal soutien des Rustumides.
Les Amazighs Nefusa étaient une tribu berbère qui soutenait la dynastie Rustumide. En 886, les Aghlabides ont remporté une victoire décisive contre les Amazighs Nefusa, éliminant ainsi leur soutien aux Rustumides.
881-888 – Début de la décadence de la dynastie Rustumide suite aux révoltes des tribus berbères du Zab contre les gouverneurs arabes d’Ifrikya.
La dynastie Rustumide était une dynastie berbère qui a gouverné l’Ifrikya de 761 à 909. Entre 881 et 888, la dynastie a commencé à décliner en raison des révoltes des tribus berbères du Zab contre les gouverneurs arabes.
878 – Prise de Syracuse par les Aghlabides.
Syracuse était une ville de la Sicile byzantine. En 878, les Aghlabides ont pris la ville, qui est devenue une importante base pour les raids sur la côte italienne.
868 – Conquête de Malte par les Aghlabides.
Malte était une île byzantine située dans la mer Méditerranée. En 868, les Aghlabides ont conquis l’île, établissant ainsi leur présence dans la région.842 – Yunnus devient calife et rend publiques les doctrines hérétiques des Berghwatas.
La dynastie Rostomide, également connue sous le nom de Rostémides, était une dynastie amazighe qui a régné sur une grande partie de l’actuelle Algérie et du Maroc occidental entre le IXe et le XIe siècle. Elle a été fondée par Abu’l-Afiya Rostom, qui a réussi à unifier les tribus berbères de la région sous son autorité. Les Rostomides ont gouverné leur territoire en tant qu’émirs indépendants, bien qu’ils aient parfois reconnu la suzeraineté de l’émir de Cordoue ou du calife fatimide. Ils ont construit des villes fortifiées et des mosquées, favorisant la propagation de l’islam dans la région.
La dynastie a atteint son apogée sous le règne de Yahya ibn Muhammad al-Rostami, qui a étendu son influence sur une grande partie du Maghreb central et occidental. Les Rostomides ont également développé des relations commerciales avec l’Europe, notamment avec l’empire carolingien. Cependant, au XIe siècle, les Rostomides ont perdu leur pouvoir au profit de la dynastie berbère des Almoravides, qui a émergé dans le sud du Maroc. Les Rostomides ont finalement été évincés de leur dernière capitale, Tlemcen, en 1080, mettant ainsi fin à leur règne. Malgré leur courte période de gouvernance, les Rostomides ont laissé leur marque sur l’histoire de l’Afrique du Nord en tant que puissante dynastie berbère qui a réussi à unifier les tribus de la région sous un seul gouvernement.
Le fondateur :
Abu’l-Afiya Rostom, également connu sous le nom d’Ibn Rostum, était le fondateur de la dynastie Rostomide qui a régné sur une grande partie de l’actuelle Algérie et du Maroc occidental entre le IXe et le XIe siècle. Il était un chef berbère qui a réussi à unifier les tribus berbères de la région sous son autorité et à établir un État stable. On sait peu de choses sur la vie d’Ibn Rostum avant qu’il ne devienne un chef berbère éminent. Il a probablement émergé comme un chef militaire puissant dans la région de Tlemcen, dans l’ouest de l’Algérie, au début du IXe siècle. Au fil du temps, il a réussi à unifier les tribus berbères de la région et à établir une base de pouvoir solide.
Ibn Rostum a ensuite fondé la ville de Tahert en 777 et en a fait la capitale de son État émergent. La ville a rapidement prospéré grâce à son emplacement stratégique sur les routes commerciales transsahariennes et à la réputation d’Ibn Rostum en tant que chef saint et juste. Il a également favorisé la propagation de l’islam dans la région en construisant des mosquées et en encourageant la conversion. Ibn Rostum est mort en 836 et a été remplacé par son fils Abou Zemaa al-Rostami. Cependant, il est resté un personnage important dans la mémoire collective des Berbères d’Afrique du Nord en tant que fondateur de l’une des dynasties berbères les plus importantes de l’histoire de la région.
Dynastie Rustomide
Le Royaume de Tihert était un royaume amazigh théocratique qui a prospéré dans la région de l’actuelle Algérie. Il a été fondé au début du VIIIe siècle par des Ibadites, une branche de l’islam qui prône la primauté du Coran sur la tradition. Tihert est devenue la capitale du royaume et a connu une période de croissance rapide grâce à son emplacement stratégique sur la route commerciale reliant le Maghreb et l’Afrique subsaharienne.
Tihert était gouvernée par un imam, un chef religieux qui détenait également le pouvoir politique. La ville était considérée comme un centre de piété et de savoir, attirant de nombreux pèlerins et érudits de l’islam. Le royaume était également connu pour ses marchands prospères et ses artisans talentueux, qui ont contribué à la richesse et à la renommée de la ville.
Cependant, la paix relative du royaume a été brisée à la fin du IXe siècle, lorsque les Fatimides ont lancé une attaque contre Tihert. Malgré la résistance des habitants, la ville a finalement été prise et détruite en 909, marquant la fin du royaume. Les survivants ont fui vers d’autres régions, comme la vallée du M’zab, où ils ont fondé de nouveaux établissements. Bien que le Royaume de Tihert n’ait pas duré longtemps, il reste un symbole important de l’histoire amazighe en tant que l’un des premiers États islamiques en Afrique du Nord.
Autonomisation de l’Afrique du Nord sur l’orient arab
Occupation arabe
LES BYZANTINS de 534 à 647.
Les Vandales, originaires de Hongrie, arrivent en Espagne où ils sont repoussés dans le sud du pays. Ils décident de passer en Afrique du Nord en 429, sous l’impulsion du roi Genseric. Ils occupent les ports et dévastent les cités romaines.
LES VANDALES de 430à 533
Juba 2 était un roi berbère et romain qui a vécu au 1er siècle avant notre ère. Il était le fils de Juba 1er, qui avait été un roi berbère de Numidie avant que celle-ci ne soit conquise par Rome. Après la mort de son père, Juba 2 est devenu un roi client romain et a été nommé roi de Numidie par l’empereur romain Auguste. Plus tard, il a épousé Cléopâtre Séléné, la fille de la célèbre reine égyptienne Cléopâtre et de Marc Antoine, et a été nommé roi de Maurétanie, une région qui correspond à l’actuelle Algérie, Maroc et Tunisie.
Juba 2 était un érudit qui a écrit plusieurs ouvrages sur la géographie, l’histoire et la culture de l’Afrique du Nord, ainsi que sur les plantes et les animaux de la région. Il a également encouragé les échanges culturels entre les Berbères et les Romains et a fondé une ville appelée Caesarea (actuellement Cherchell en Algérie) qui est devenue un important centre intellectuel de l’époque. Malgré sa loyauté envers Rome, Juba 2 était également fier de sa culture berbère et a cherché à préserver et à promouvoir l’identité amazighe. Sa vie a été marquée par des défis politiques et des événements tumultueux, mais Juba 2 reste une figure importante de l’histoire amazighe et de la région de l’Afrique du Nord.
Administration directe par les Romains
Durant cette période, les Romains vont faire de ce pays la plus riche contrée du monde antique.
-Ier siècle après Jésus-Christ : Edification du Limes Romanus, qui sépare le territoire romanisé du reste de l’Afrique. Cette période de paix est propice au développement de l’agriculture et à la construction de nombreuses villes. L’art et la culture se développent, les Berbères adoptent la langue et la culture latines.
– Fin du IIe siècle : Apparition du Christianisme.
– IIIe siècle : La persécution des Chrétiens n’empêche pas la religion chrétienne de se répandre en Berbérie. Le Christianisme triomphe au IVe siècle avec St Augustin et devient la religion officielle sous l’empereur de Constantin.
Après cette période de calme, l’hostilité reprend entre Berbères et Romains. Des troubles apparaissent dans les villes et dans les campagnes.
Le pouvoir est décentralisé. De nouvelles provinces sont créées. La division des populations d’Afrique du Nord précipite l’intervention des Barbares venus d’Europe, attirés par les richesses de cette région.
Masensen, né vers et mort en , était un roi numide berbère, fils du roi Gaïa, petit-fils de Zelalsan. Il fut l’auteur de l’unification de la Numidie et son premier roi. La Numidie est considéé comme le premier Etat de l’histoire de l’Afrique du Nord.
Massinissa a unifié les tribus amazighes semi-nomades pour fonder un État fort. Il force à cet effet nombre des amazighes à se sédentariser pour pratiquer l’agriculture L’essor économique et politique pris par la Numidie qu’il initie sous son règne marquera durablement le royaume. Le bilan du règne fut incontestablement positif, sans doute dans l’équipement du pays et dans l’agrandissement du royaume.
Le centre du pouvoir des amazigh en Egypte
Le mythe fondateur de l’entrée de la civilisation amazighe dans l’histoire remonte à environ 3000 ans, à l’époque où un grand chef nommé Sheshonq 1er a réussi à prendre le contrôle de l’Egypte et est devenu pharaon. Cet événement marque le début de la XXIIe dynastie égyptienne, également connue sous le nom de dynastie Tanite, et est considéré comme un moment crucial pour les Amazighs. En effet, cette date est aujourd’hui célébrée comme étant le Nouvel An amazighe, appelé Yennayer, et a été choisie comme point de départ du calendrier amazigh.
Le Néolithique (autrement appelé « âge de la pierre polie »), qui succède au Mésolithique, est une période marquée par de profondes mutations techniques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’un modèle de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation. Les principales innovations techniques sont la généralisation de l’outillage en pierre polie, la poterie, le tissage, ainsi que le développement de l’architecture. Le Néolithique débute au Proche-Orient au IXe millénaire av. J.-C. dans le Croissant fertile, et atteint la Grèce vers le VIIe millénaire av. J.-C. Il commence en Chine un peu plus tard, vers Le Néolithique prend fin avec l’apparition, puis la diffusion de la métallurgie du bronze, à partir de en Anatolie.
Les anthropologues spécialistes de l’Afrique du Nord, admettent aujourd’hui une filiation directe, continue, depuis les Néandertaliens nords-africains (homme du Djebel Irhoud), jusqu’au Cromagnoïdes que sont les hommes de Mechta El Arabi. L’homme atérien de Dar es-Soltane serait l’intermédiaire mais qui aurait déjà acquis les caractères d’Homo sapiens sapiens.
Paléolithique supérieur : 30 000 d’année.
Paléolithique moyen : 70 000 d’année.
Paléolithique inférieur : 1,7 millions d’année.
Paléolithique ANCIEN : 4,5 millions d’année – 2,5 millions d’année.
Le Paléolithique est la première et la plus longue période de la Préhistoire. Le Paléolithique commence avec l’apparition des premiers outils lithiques, il y a 4,3 millions d’années en Afrique. Il s’achève il y a 11 700 ans avec la fin de la dernière période glaciaire, qui ouvre la voie au Mésolithique.
L’origine de la population amazigh, plus exactement des différents amazighs, demeure une question toujours controversée, car mal posée. Les théories diffusionnistes réduisent les amazighs à des origines étrangère fruit des migrations, des invasions, des conquêtes et des dominations.
Condamner les amazighs à un rôle historique passif, c’est à dire quasiment nul, en ne voyant que la terre qui les avait vu naitre n’est qu’un territoire de conquête par les autres…doit être définitivement rejetée.
Les amazigh ne viennent de nul part. Les données anthropologiques l’attestent.
En remontant le temps, on peut comprendre comment le temps amazigh s’est constitué. Les données anthropologiques et linguistiques permettent de connaitre l’ancienneté des populations amazighs.
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