Histoire du mouvement des droits de l'Homme
تاريخ حركة حقوق الإنسان في الجزائر
Les droits de l’homme sont devenus aujourd’hui une référence consacrée dans les traités internationaux et les constitutions nationales. Cette consécration nouveaux sons des conditions effectives de respect et de protection, sinon ce ne serait que des droits déclamatoire. La liberté associative est une liberté fondamentale dans la mesure où elle est une condition ou un préalable à la défense des droits de l’homme pour par un redoux un groupement d’individus organisé dans le cadre un cadre structuré. L’une des missions de l’association est de notre défense des droits de l’homme quand ils sont menacés, pour vous indication quand ils sont insuffisamment ou mal protégé.

Les droits de l'homme en Algérie
Le régime algérien a toujours dédaigné les droits de l’Homme, relevant pour lui d’une idéologie qui l’empêche de remplir ses tâches historiques, le développement du pays dans l’intérêt des masses laborieuses.
L’affirmation du concept des droits de l’Homme dans le champ politique et intellectuel est très récente en Algérie. Elle date du milieu des années 1980. Dès 1980, durant les mouvements de protestation de Kabylie, de Saïda en 1982 et de Constantine et Sétif en 1986, les autorités déclenchèrent une répression féroce qui fit plusieurs morts, des dizaines de blessés et surtout elles procédèrent à des arrestations et ordonnèrent la torture. Des avocats et des militants de gauche ont dénoncé la répression, mais la première initiative pour créer une organisation de défense des droits de l’Homme ne verra le jour qu’en 1985 et se soldera, elle aussi, par des condamnations pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » et des emprisonnements.
Premières organisations
La première convergence pour une initiative nationale en vue de créer une ligue des droits de l’homme remonte à 1984. Un groupe à majorité d’enseignants du secondaire agrégé autour de Mustapha ben Mohamed, futur président du Parti des Travailleurs (PT), fit une proposition de créer une organisation des droits de l’homme et un syndicat indépendants. Parallèlement à Tizi Ouzou, après un procès houleux fait aux enfants de Chouhadas qui avaient perturbé un séminaire sur la wilaya 3, patronné par Messaàdia, on projeta d’annoncer la création d’un comité de défense des droits de l’homme à l’université à l’occasion de la célébration du 36e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme. Me Zehouane qui fut sollicité pour ces deux initiatives fit tout pour persuader les deux groupes de converger pour une initiative nationale.
Dès les premières discussions autour de la création d’une organisation de défense des droits de l’Homme, les divergences à propos de l’attitude à l’égard du FLN et des autorités et de la mobilisation de l’opinion internationale (affiliation à la FIDH) permettent au pouvoir de mobiliser des personnalités liées au régime pour orienter les débats. Les tenants de l’indépendance d’une organisation vis-à-vis du pouvoir se retirent et créent la Ligue Algérienne des droits de l’Homme (LADH) dont ils déposent les statuts le 30 juin 1985.
Il faudra attendre l’ouverture politique de 1989 pour que l’association de Ali-Yahia soit officialisée sous le nom de Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH). Ce sera elle qui, en Algérie, dénoncera avec constance les graves violations commises par les services de l’Etat et les groupes armés à partir de 1992.
D’autres associations des droits humains se créent. En , le réseau Wassila/Avife d’associations et d’institutions qui luttent en Algérie pour les droits des femmes est lancé.
Création de la league algérienne des droits de l'homme
Elle a été créée en 1985 par un groupe de militants à leur tète Maître Ali Yahia Abdenour son premier président, actuellement président d’honneur. Officiellement reconnue par les autorités, le 26 juillet 1989, après l’ouverture politique arrachée par les événements du 5 octobre 1988.
Dans la foulée de sa création, la ligue est confrontée aussitôt à son premier baptême de feu. Le 5 juillet 1985, les enfants de chouhadas célèbrent la fête nationale en se démarquant de celle du régime. Résultat des courses : la répression tombe tel un couperet. « La police intervient et arrête tous les dirigeants de l’association présents sur les lieux. Pour avoir protesté contre ces arrestations, Me Ali Yahia est arrêté à son tour le 9 juillet, puis Me Mokrane Ait Larbi, son second le 21 août, puis le secrétaire général adjoint, le docteur Hachimi Nait Djoudi, le 16 septembre. Durant tout l’été, de nombreux autres militants sont incarcérés : Ferhat Mehenni, Saïd Sadi, Saïd Doumane, Lounis Ait Menguellet »
LADDH
Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme
LADH
La league algérienne des droits de l'homme
Références bibliographiques
المراجع الببليوغرافية
Publications du même thème
D'autres articles
© 2019, Prisma All Rights Reserved.