Socialisation en politique:
idées, idéologies, culture politique
La socialisation désigne la « façon dont la société forme et transforme les individus », les processus, conscients ou non, au cours desquels ces derniers intériorisent les normes sociales des différentes instances de socialisation : la famille, l’école, les pairs, les médias, le milieu professionnel …
La socialisation politique : est le processus durant lequel un individu apprend et intériorise les normes et valeurs de la société, construit son identité sociale, et développe ses opinions et attitudes politiques.
Dans les domaines des sciences politiques, la socialisation politique est le processus par lequel une personne développe des croyances et des opinions politiques qui influencent son comportement dans les sphères sociales.
Il est utile de distinguer le milieu de socialisation, d’une part, qui peut être restreint : parents et frères, pairs (voisins, cousins), large: école, la communauté nationale ou spécifique parti, religion, syndicat et de l’autre part les agents de socialisation, plus au moins conscients de leur rôle, plus au moins maître du message intentionnel qu’ils croient émettre.
Politisation: on désigne par politisation le processus par lequel des questions, des activités, des pratiques, des discours se trouvent dotés d’une signification politique et sont donc appropriés par des acteurs investis dans le champs politique (dirigeants de partis, journalistes, intellectuels…).
Les faits politiques ne sont pas politiques par nature. La dimension politiques d’un fait est variable dans le temps et dans l’espace. Tout n’est pas politiques mais tout fait social est politisable. Les processus de politisation sont complexes, ils sont le produit de rapports de force entre les multiples acteurs.
Un fait social devient politique à partir du moment ou deux personnes se font face. A cet instant précis, ils doivent agir en commun afin de partager de façon acceptable les coûts et bénéfices de leur action.
Il en va des idées politiques comme les couleurs. Il en existe des chaudes et des froides, des primaires, des dégradées et d’infinies variations. En politique, les idées n’existent pas. Elles s’arriment à l’histoire, s’ancrent dans le terreau social, se mâtinent au contact des réalités économiques.
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Une grande confusion règne au tour de ce terme abondamment utilisé dans des contextes extrêmement variés. Il appartient en effet, au langage des hommes politiques, comme à celui des sciences sociales. Mais, dans l’emploi savant du mot, il ne s’est pas encore dégagé un consensus incontestable.
Crée en 1796 par Destrutt de Tracy (« Mémoire sur la faculté de penser » ), pour désigner la science des idées au sens le plus large du terme (1). Le mot est entré dans la langue avec un sens péjoratif, d’idées abstraites sans rapport avec le réel.
Tradition polémique: l’idéologie pour stigmatiser l’adversaire. Elle désigne dans ce sens un corpus d’idées fausses, coupées des réalités concrètes, défendus avec une inclinaison, voir une passion dogmatique. Dans les débats politiques, on stigmatise les préjugés idéologiques ou encore on se félicite de tourner le dos à l’idéologie.
Tradition marxiste: l’idéologie appartient à la super structure.
Le mot n’en poursuit pas moins sa marche sémantique. Tout en conservant ses significations initiales, ils s’affranchit peu à peu des des connotations de mépris et d’inconscience qui leur sont attachées, pour ne plus exprimer, en un troisième sens, que l’essentiel: une idéologie s’entend alors d’un ensemble homogènes d’idées relatives à l’organisation politique, économique et sociale.
Parler en terme d’idéologie, c’est souligner le caractère engagé de ses croyances
Une grande confusion règne au tour de ce terme abondamment utilisé dans des contextes extrêmement variés. Il appartient en effet, au langage des hommes politiques, comme à celui des sciences sociales. Mais, dans l’emploi savant du mot, il ne s’est pas encore dégagé un consensus incontestable.
Crée en 1796 par Destrutt de Tracy, pour désigner la science des idées au sens le plus large du terme (1). Le
Le mot est entré dans la langue avec un sens péjoratif, d’idées abstraites sans rapport avec le réel.
Tradition polémique: l’idéologie pour stigmatiser l’adversaire. Elle désigne dans ce sens un corpus d’idées fausses, coupées des réalités concrètes, défendus avec une inclinaison, voir une passion dogmatique. Dans les débats politiques, on stigmatise les préjugés idéologiques ou encore on se félicite de tourner le dos à l’idéologie.
Tradition marxiste: l’idéologie appartient à la super structure.
Le mot n’en poursuit pas moins sa marché sémantique. Tout en conservant ses significations initiales, ils s’affranchit peu à peu des des connotations de mépris et d’inconscience qui leur sont attachées, pour ne plus exprimer, en un troisième sens, que l’essentiel: une idéologie s’entend alors d’un ensemble homogènes d’idées relatives à l’organisation politique, économique et sociale.
Parler en terme d’idéologie, c’est souligner le caractère engagé de ses croyances
Par culture l’anthropologue entend l’ensemble des comportements collectif, des systèmes de représentation, et de valeurs d’une société. L’application de ces comportement aux champs politique mettrait en évidence des cultures politiques.
La culture politique désigne un ensemble de valeurs, de connaissances et de croyances au sein d’un parti, d’un groupe ou plus large une famille ou tradition politique qui servent de références identitaires.
Les différences nationales entre systèmes politiques seraient alors principalement explicable par des cultures politiques nationales combinant les comportements politiques (participation, indifférence…), les pratiques politiques (vote, adhésion à un parti, à un syndicat…), la socialisation politique…
Une culture politique est un produit de l’histoire qui naît à un moment précis, en fonction de circonstances particulières, pour répondre à des problèmes fondamentaux posées à la société, auxquels elle apporte des solutions globales. Elle évolue en raison de la conjoncture et de l’influence des cultures politiques voisines, et décline ensuite pour disparaitre (lentement) lorsqu’elle cesse de répondre aux aspirations de la société.
Parler en terme de culture politique, c’est se placer sur un terrain de neutralité.
La conviction politique est rationnelle, si on entend par raison la capacité d’organiser systématiquement et sous forme esthétiques des éléments initialement disparates.
Références bibliographiques
المراجع الببليوغرافية
- Francis-Paul Bénoit - Les idéologies politiques modernes - Le temps de Hegel - PUF 1980
- Sociologie politique, 4 éme édition. Philippe Braud. L.G.D.J, 1998
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